Dominique Serieys, directeur général de France Cyclisme, qui gère l’équipe Decathlon AG2R La Mondiale, livre un premier bilan.
Que vous inspire ces premiers mois du partenariat entre deux partenaires français forts que sont Decathlon et AG2R La Mondiale ?
C’est un plaisir et les résultats sont prometteurs. Ce sont deux cultures d’entreprise avec un rayonnement international et un savoir-faire indéniable dans leur secteur d’activité. L’arrivée de Decathlon depuis le début 2024, pour cinq saisons, offre de nouvelles perspectives, avec une vraie plus-value financière et un partenariat technologique fort avec Van Rysel, la marque de Decathlon.
Le bilan sportif répond-il aux attentes ?
Avant le Tour de France, je vous aurais dit oui, puisqu’on remporte 6 victoires, plusieurs titres de champion de France, dont celui sur route de Paul Lapeira et de Bruno Armirail sur le contre-la-montre et une 2e au classement UCI avant le Tour. En revanche, sur la Grande Boucle, ce fut plus compliqué. Cette hyper professionnalisation avec deux équipes largement au-dessus, démontre encore le gros travail à consentir pour jouer les premiers rôles. Nous sommes dans une année de construction ; nous avions conscience que le timing était notre ennemi n°1, mais on se projette avec ambition et gourmandise pour les années 2026-2027 et 2028 où nous avons la volonté d’ici là de gagner le Tour de France et Paris-Roubaix.
Quels sont les défis à court terme pour l’équipe ?
Notre objectif avoué est d’être dans le Top 10 du classement UCI. Nous avons eu de très bons résultats sur le Giro et la Vuelta (Ndlr : 2e place de Ben O'Connor au classement général). Nous souhaitons prolonger cette dynamique enclenchée depuis le début de saison et nous sommes sereins sur le fait d’y arriver. // TL
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